Actualités

La délégation Renaissance a remporté de nombreuses victoires sur le budget : l'Europe sera plus verte, plus souveraine et plus protectrice

COMMUNIQUÉ | Le vote du budget pluriannuel 2021-2027 marque le lancement du plan de relance mais détermine aussi qui reçoit les fonds européens et sous quelles conditions. Depuis un an, les députés Renaissance ont pesé de tout leur poids pour obtenir des changements significatifs pour que l’Europe améliore la vie de tous les Européens, et notamment les plus fragiles. 

Le budget européen, c’est plus de 1074 milliards d’euros pour faire de l’Europe un continent plus vert, plus prospère et plus juste, qui mise sur les filières d’avenir porteuses d’emplois et soutient la cohésion des territoires. Nos députés ont notamment ferraillé au sein des trilogues, les négociations entre les institutions européennes, pour que les conditions de versement et les publics prioritaires des fonds européens soient en ligne avec nos promesses de campagne.

Notre négociatrice Renew Europe sur les questions budgétaires Valérie HAYER avait obtenu un renforcement total de 16 milliards d’euros, notamment pour l’éducation et la santé.

Parmi les victoires de Renaissance dans les négociations des programmes, on peut citer :

  • Un budget dédié à 30 % à la transition écologique dès 2021 et à 10 % à la biodiversité à partir de 2024. Un combat mené, entre autres, par le Président de la commission Environnement (ENVI), Pascal CANFIN.
  • Un premier pas vers l’Europe de la Santé (EU4Health) : 5,1 milliards d’euros seront dédiés, entre autres, à la création d’une réserve stratégique de médicament, à la prévention des maladies et au renforcement voire à la création d’organismes européens pour mieux répondre aux grands enjeux sanitaires. C’étaient les priorités de notre délégation, représentée dans les négociations par Véronique TRILLET-LENOIR.
  • Des aides maintenues pour nos agriculteurs : une période de transition, en attendant la prochaine PAC, a pu être adoptée pour assurer que les agriculteurs et les zones rurales continuent de percevoir les soutiens financiers et ls accompagnements nécessaires pour répondre aux attentes sociétales. Jérémy DECERLE s’est également engagé pour un plan de relance pour l’agriculture de 8 milliards d'euros dès 2021 avec des fonds fléchés vers l’installation des jeunes. Les négociations ont également permis de ne pas toucher au programme POSEI et de continuer à protéger les agriculteurs ultramarins, conformément aux engagements de notre député Stéphane BIJOUX.
  •  Un programme Erasmus enfin pour tous : Laurence FARRENG était la négociatrice Renew Europe et, avec une augmentation du budget de 80 %, a obtenu que ce programme s'ouvre à de nouveaux publics : les écoliers du primaire, les enseignants de maternelle, les apprentis en mobilité longue et les adultes en réinsertion. Autre victoire : plus de moyens pour accompagner les publics les plus éloignés de la mobilité (personnes en situation de handicap, éloignés géographiques et les faibles revenus). 
  • Une étape décisive vers la défense européenne : le Fonds Européen de Défense consacrera 8 milliards d’euros pour aider à la recherche et au développement d’équipements de défense. Notre autonomie stratégique a été défendue par Dominique RIQUET, négociateur Renew Europe et Nathalie LOISEAU, Présidente de la sous-commission de la Défense et Sécurité (SEDE).
  • Une Europe présente auprès des travailleurs licenciés : le fonds européen d’ajustement à la mondialisation pour les travailleurs licenciés doté d’un 1,3 milliards d’euros voit son périmètre s’élargir. La négociatrice Renew Europe Marie-Pierre VEDRENNE a notamment permis que la COVID-19, le Brexit ou les transitions numériques et écologiques soient des motifs de mobilisation de ce fonds et que le seuil de déblocage soit abaissé à 200 licenciements, au lieu de 500.
  • Un programme spatial plus ambitieux : Christophe GRUDLER a négocié pour Renew Europe, avec à la clé un budget élargi de 14,8 milliards d’euros, une plus grande flexibilité dans l’application du programme (qui pourra aller au-delà de 2027) et dans la ventilation du budget (permettant un financement d’une constellation quantique européenne par exemple), ainsi que le nouveau nom de l’agence européenne GSA qui devient l’Agence de l’UE pour le Programme Spatial (EUSPA).