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Stratégie industrielle de l’UE : des mesures ambitieuses pour une Europe souveraine, plus compétitive, durable, inclusive et stratégique

Alors que la Commission va publier sa stratégie industrielle le 10 mars prochain, la délégation Renaissance salue l’ambition de Thierry Breton de faire de l’Europe une puissance économique souveraine du 21e siècle.

Dans ce monde en évolution, face aux défis de la transition numérique et environnementale, alors que la crise du Coronavirus révèle une nouvelle fois notre dépendance dans la chaine d’approvisionnement, l’industrie européenne doit s’adapter et se moderniser, si elle veut garder une longueur d’avance. Le processus de relocalisation de la production industrielle en Europe doit s’amplifier.

« Nous devons prendre des initiatives ambitieuses pour que notre industrie puisse contribuer à une économie plus compétitive et plus durable, au renforcement de notre autonomie stratégique et à une prospérité partagée ne laissant personne ni aucune région à l’écart du développement. Nous avons également besoin de moyens pour le pilotage de la stratégie : des indicateurs communs de performance pour un meilleur suivi et un renforcement de la gouvernance » affirme Christophe Grudler vice-coordinateur Renew Europe de la commission de l’industrie au Parlement européen, et rapporteur pour le groupe Renew Europe de la stratégie industrielle européenne.Fidèle à ses engagements de campagne, la délégation Renaissance demande les réformes suivantes pour garantir une souveraineté européenne :

  1. Compétitivité : renforcer le marché unique notamment numérique, réviser rapidement les règles de concurrence et renforcer les instruments de la politique commerciale (filtrage des investissements étrangers, anti-dumping, préférence européenne dans les marchés publics) ;
  2. Durabilité : Industrie neutre en carbone pour 2050, décarbonation des processus industriels et priorité aux énergie propres, durabilité et réparabilité des produits dans le cadre du plan d’action pour l’économie circulaire, mécanisme d’inclusion carbone aux frontières ;
  3. Autonomie stratégique : financements pour les secteurs, les technologies clés (numérique, défense, espace,) et les infrastructures stratégiques, production et approvisionnement en matières premières critiques ;
  4. Prospérité partagée : stratégie par secteur et développement de stratégies industrielles territoriales, programme de reconversion professionnelle et investissement dans le capital humain (compétence, formation, fonds de transition juste, fonds d’ajustement à la mondialisation).