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Renaissance condamne avec force les sanctions chinoises à l'encontre de parlementaires et d'universitaires européens

COMMUNIQUÉ | La délégation Renaissance exprime sa pleine solidarité avec ses collègues députés européens visés, dont le député Renew Europe Ilhan Kyuchyuk, par « des sanctions » de la Chine. Ces décisions confirment notre conviction que l’Europe doit redoubler d'exigence dans ses relations avec un pays qui semble ne comprendre que le rapport de force. 

Ces « représailles chinoises » ont été annoncées après la décision prise hier par le Conseil des affaires étrangères de l’UE de mettre en oeuvre un régime de sanctions envers des personnes responsables de graves violations des droits de l’Homme. Nous saluons sans réserve cette décision inédite au niveau européen.

« Mensonges éhontés sur les réseaux sociaux, insultes de chercheurs et de journalistes et maintenant attaques contre des représentants démocratiques, la Chine croit se montrer forte en s’en prenant aux fondements de nos démocraties. Elle ne fait que renforcer un large consensus politique sur le fait que ce pays n’est pas prêt à s’engager dans un partenariat avec l’Europe sur des bases saines. Nous, eurodéputés, n’avancerons pas dans la relation UE-Chine sous pression des autorités chinoises. Les Européens ne sont ni naïfs, ni faibles » a affirmé Stéphane SÉJOURNÉ, Président de la délégation Renaissance.

« L’Union européenne et la Chine ont conclu politiquement un accord sur la facilitation des investissements en décembre. Notre Parlement ne peut et ne doit pas accepter l’idée de ratifier un accord alors que ses membres et une de ses commissions sont sous le coup de sanctions. Impensable et inacceptable ! La Chine ne nous fera pas taire. Ces mesures chinoises montrent une fois de plus la nécessité de construire notre autonomie stratégique, d'être intransigeants et d'agir avec fermeté contre les violations des règles commerciales et des droits de l’Homme » a estimé Marie-Pierre VEDRENNE, Vice-présidente de la commission du Commerce international (INTA).

« L’un après l’autre, les dictateurs s’affolent. Parce qu’il perd pied sur tous les terrains, M. Poutine avait choisi de maltraiter le Haut représentant de l’Union européenne lors de sa visite à Moscou et c’est maintenant M. Xi qui prétend opposer des contre-sanctions chinoises aux sanctions européennes. L’un oublie tous les usages diplomatiques ; l’autre confond les graves violations des droits de l'Homme et des traités internationaux commises par son régime avec le libre exercice des libertés d’opinion et d’expression des élus et intellectuels européens. Ces deux dictateurs renforcent ainsi la détermination du Parlement européen à dénoncer et sanctionner leurs crimes et rapprochent encore plus les grandes démocraties dans leur combat commun pour les libertés. Parce qu’ils paniquent, ces dictateurs se tirent dans le pied » a déclaré Bernard GUETTA, Vice-président de la sous-commission des Droits de l’Homme (DROI).