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Certificat Covid numérique européen : Renaissance salue un accord décisif pour un retour à la vie normale

COMMUNIQUÉ | Le Parlement et les États membres se sont accordés hier soir sur les modalités d'application d'un « certificat covid numérique européen »  qui permettra aux Européens de voyager dès cet été sans restriction disproportionnée et lourdeur administrative.

Dès le 1er juillet, les Européens pourront se munir d’un certificat pour entrer dans un Etat membre sans quarantaine ni restriction (sauf cas de force majeure) :

  • S’ils sont vaccinés,
  • S’ils ont un test PCR négatif de moins de 72 heures ou un test antigénique de moins de 48 heures,
  • S’ils sont rétablis de la Covid (test positif).

Aucune donnée personnelle du détenteur ne sera transmise aux autorités. Il sera toujours possible d'entrer dans un Etat membre sans ce certificat mais il faudra alors respecter les règles sanitaires nationales. 

Cet accord est une excellente nouvelle pour les millions d’Européens, les frontaliers, ceux dont la famille vit dans un autre Etat membre, les voyageurs et l’ensemble des professionnels du tourisme. Cet outil doit notamment permettre que chacun et chacune, quelque soit sa situation vaccinale, bénéficie de la libre-circulation en Europe. 

Le Parlement, et notamment notre groupe Renew Europe, s’est battu jusqu’au bout pour que l’accès aux tests soit facilité et équitable alors que seuls la France et le Danemark le proposent gratuitement. Si nous n’avons pas obtenu la gratuité en Europe, c’est plus de 100 millions d’euros qui seront mobilisés pour les rendre accessibles. 

Par ailleurs, nous veillerons au Parlement européen, à ce que les Etats membres n’abusent en aucun cas de la possibilité d’imposer des restrictions supplémentaires, en cas d’urgence sanitaire.

« C’est une excellente nouvelle pour permettre, dès cet été, un retour à la libre circulation en Europe, très attendue par les citoyens.La fermeture, pendant la crise sanitaire, des frontières nationales a été un traumatisme pour des milliers de frontaliers partout en Europe. Il était indispensable de se doter d'un outil qui créera un cadre règlementaire commun aux frontières intérieures de l'UE. » a déclaré Fabienne KELLER, membre de la commission des Libertés et des Affaires intérieures (LIBE).

Le certificat sera présenté au Conseil européen des 24 et 25 mai et sera voté par la plénière du Parlement européen à Strasbourg début juin. 5 Etats membres se voient accorder un délai supplémentaire de 6 semaines (Espagne, Finlande, Irlande, Allemagne, Suède) afin d'émettre un certificat européen pour leurs concitoyens. Ils seront tenus néanmoins de respecter la date du 1er juillet pour reconnaître les certificats émis par les autres Etats membres. La France, elle, sera prête.