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Le Parlement européen a adopté la proposition de Renaissance de déclarer l'Union européenne comme « zone de libertés pour les personnes LGBTIQ »
COMMUNIQUÉ | À une très large majorité, les eurodéputés ont soutenu l’initiative de Pierre Karleskind pour dénoncer les politiques et discours homophobes tenus partout en Europe. Cet élan parlementaire envoie un message sans ambiguïté aux millions de citoyens LGBTIQ européens : « Vous n’êtes pas seuls, nous nous battons à vos côtés, la peur va changer de camp ».
Cette résolution avait été imaginée pour répondre aux communes polonaises qui, depuis 2 ans, se déclarent « zones libres de toutes idéologies LGBTIQ ». Le Parlement souhaitait ainsi montrer son soutien sans réserve aux militants qui, sur place, se battent contre cette haine institutionnalisée. Aux gouvernements autocrates hongrois et polonais, nous avons ainsi envoyé un message fort : « Vous êtes isolés, l’écrasante majorité de l’Union européenne n’adhère pas à vos rhétoriques mortifères et vous trouverez toujours le Parlement européen sur votre chemin lorsque vous vous attaquez aux valeurs les plus fondamentales de notre Union ».
Ce combat transpartisan pour les libertés et les droits de toutes et tous, au cœur de notre engagement au sein de Renew Europe, a plus que jamais sa place dans les débats du Parlement européen et au sein des institutions européennes. Nous nous félicitons d’ailleurs du soutien des Commissaires et en particulier de la Présidente de la Commission Ursula von der Leyen. Cette Commission est ainsi la première à proposer une stratégie dédiée pour les personnes LGBTIQ et proposera des changements législatifs pour ancrer l’égalité des familles au sein de l’Union.
C’est pourquoi nous déplorons avec force le vote de certains de nos collègues français de la droite dure et de l’extrême-droite, qui ont montré qu’ils étaient toujours pétris des mêmes préjugés réactionnaires et rétrogrades. En rejetant systématiquement toute déclaration de soutien aux personnes LGBTIQ, ces eurodéputés se font complices des discours et des actes les plus haineux. À l’heure où les jeunes LGBTIQ ont 4 fois plus de chance de tenter de mettre fin à leurs jours, nous dénonçons une faute morale, mais qui, hélas, ne nous surprend pas.