Actualités
Plan de relance et budget : l'Europe va pouvoir tenir ses promesses aux Européens
Après des mois de négociations et de débats, la Hongrie et la Pologne ont finalement levé leurs vétos sur l’accord du budget et du plan de relance. Renaissance rappelle que son groupe Renew Europe et que le Président de la République ont été des moteurs dans la constitution d' « un véritable front pro-européen » qui a défendu la volonté des citoyens européens et refusé de céder sur l’essentiel aux « illibéraux ».
En effet, malgré les appels répétés des gouvernements polonais et hongrois, aveuglés par leurs ultraconservatismes, les institutions et les États membres ont refusé de remettre en cause le mécanisme de conditionnalité des aides européennes au respect de l’état de droit. Le règlement adopté reste inchangé.
Les grands gagnants de cette bataille sont les citoyens européens, dont la volonté a clairement été respectée. C’est aujourd’hui grâce à la mobilisation et à l’unité de l’ensemble des groupes et dirigeants pro-européens, que nous avons un tel résultat :
- Une enveloppe globale de 1 800 milliards d’euros contribuera à reconstruire l’Europe de l’après-COVID-19 ;
- un mécanisme sur l’état de droit pour protéger nos valeurs partout en Europe ;
- des ressources propres pour s’assurer que ce ne soient pas les ménages qui remboursent la dette commune ;
- un budget pluriannuel équilibré, qui fait la part belle à la santé et à l’éducation et qui maintient le budget de la PAC.
Pour lever toute ambiguïté concernant l’accord au Conseil, la délégation Renaissance rappelle fermement que le règlement sur l’état de droit prévaut sur les conclusions du Conseil. Les Traités doivent être respectés. Nous soutiendrons les actions du Parlement pour appliquer ces principes fondateurs de la démocratie européenne.
Toutefois, les derniers soubresauts au Conseil n’ont fait que confirmer notre volonté de mettre fin à l’unanimité. Il est plus qu’urgent que s’ouvre la Conférence sur l’avenir de l’Europe, qui permettra aux citoyens de pousser pour une réforme du mode de décision. Nous ne pouvons continuer à tenir 500 millions d’Européens, otages des calculs politiciens d’un ou deux chefs d’État ou de gouvernement.
On nous disait impossible la relance. Elle est lancée. On nous disait impossible un mécanisme sur l’état de droit. Il a été acté. Les ressources propres ? Elles sont aujourd’hui gravées dans le marbre. Nous ne sommes jamais satisfaits du statu quo et nous nous battrons pour que cette autre partie de notre programme devienne réalité.
Les eurodéputés se prononceront sur le paquet législatif la semaine prochaine, lors de la session plénière.